Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur le Qatar ces dernières heures montrent les limites d’Ashghal l’autorité des travaux publics.
Une partie du Qatar paralysée à cause de la corruption liée aux infrastructures
Les élus du Conseil Municipal Central réclament depuis des années que l’utilisation de certaines routes internes dans les villes et villages du Qatar ne soient pas empruntées par des camions surchargés, pourtant ils se heurtent aux intérêts économiques de quelques puissants qui se moquent bien de ces espaces collectifs. Au fil du temps, ces routes sont défoncées et pour l’utilisateur régulier c’est une vraie galère et quand la pluie tombe la situation devient insupportable.
Si depuis hier de nombreux axes routiers principaux sont peu praticables voire dangereux, les axes secondaires sont un véritable enfer, ceci pose d’énormes problèmes de sécurité notamment en matière de santé.
On voit bien que les responsables publics d’Ashghal, ne voulant pas perdre la moindre parcelle de leurs prérogatives nationales, balayent d’un revers de bras les incessantes demandes émanant d’un organisme de terrain comme le Conseil Municipal Central pourtant seul organe démocratique au Qatar.
Un sursaut national est attendu de la part du gouvernement. Hier de nombreux résidants qatariens se demandaient pourquoi les autorités qatariennes faisaient d’énormes investissements à l’étranger alors que de fortes pluies peuvent désorganiser le pays y compris Hamad International Airport.
Le mot corruption vient aux lèvres de nombreux résidents lorsqu’ils restent coincés sous des ponts où l’eau ne s’écoule pas dès que les pluies ont une certaine densité. Alors que la Coupe du monde 2022 se déroulera en pleine période des pluies que se passera- t- il si un tel évènement survient ?