Peut-on imaginer l’application de sanctions financières et une interdiction de visa pour le Prince héritier de l’Arabie saoudite, homme fort des pays du Golfe arabo – persique ?
Trump n’aura pas le courage !
Ni la sale guerre du Yémen, ni l’affaire du premier ministre libanais Saad Hariri, ni le boycott du Qatar, n’avaient atteint Mohammad bin Salman, en sera- t-il de même avec la disparition de Jamal Khashoggi ?
Un simple journaliste saoudien disparu depuis le 2 octobre 2018, alors qu’il était dans le Consulat de son pays à Istanbul en Turquie fera- t-il trembler le sommet de l’état de l’Arabie saoudite ?
Certains médias américains s’interrogent sur l’application de la loi dite de Magnitski à Mohammad bin Salman, le Prince héritier saoudien. En résumé, peut-on imaginer l’application de sanctions financières et une interdiction de visa pour le Prince héritier de l’Arabie saoudite et de sa cour, s’il venait à être impliqué dans l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi ?
La loi dite de Magnitski a été adoptée aux USA par le Congrès et Obama fin 2012. Elle prévoyait des sanctions financières et des interdictions de visa contre les fonctionnaires russes suspectés d’être impliqués dans le décès de l’avocat Sergueï Magnitski.
Une loi extraordinaire qui serait un affront insupportable pour l’homme fort de l’Arabie saoudite, Mohammad bin Salman. Probablement cette idée restera lettre morte car pour faire cela il faudrait un Trump courageux, or, chez ce président cette notion s’évanouit dès que des sommes importantes sont sur la table.
Constatons toutefois que certains grands investisseurs qui se rapprochaient de l’Arabie saoudite prennent quelques distances prudentes.