Ce matin à Doha il fait déjà plus de 33 degrés, les nuages accentuent la sensation d’étouffement, on a du mal à se mobiliser, alors on commente les 4 buts de Mbappé et puis les conversations portent sur le probable assassinat de Jamal Khashoggi, le journaliste saoudien d’opposition…
Doha ressenti 40 degrés
La climatisation aide à survivre dans ce bain d’humidité qui embrasse, à l’étouffer, Doha la capitale et plus grande ville du Qatar.
L’émir est resté en Argentine pour participer Comité International Olympique (CIO) en attendant il s’interroge comme nous, la presse qatarienne a oublié de faire son travail afin de mettre en valeur son périple dans 4 pays sud-américains, Equateur, Pérou, Paraguay et Argentine.
En dehors d’un lieu climatisé, tout effort est complexe, ce matin à Doha et aux alentours, on se demande comment font pour survivre ceux qui travaillent dehors, sur les chantiers des infrastructures, du bâtiment et de la Coupe du monde de football 2022.
Dans les bureaux, ce matin, les conversations portent plus sur les 4 buts de Mbappé que sur le championnat de la Qatar League qui ne soulève pas les foules. Très rapidement pourtant la conversation revient sur le feuilleton de cette semaine, la disparition de Jamal Khashoggi, le journaliste saoudien d’opposition.
L’annonce par la police turque du probable assassinat par les saoudiens, au sein du Consulat d’Istanbul, de Jamal, n’étonne pas grand monde ici. Les qataris sont très remontés contre MBS et son discours progressiste mais aux actes rétrogrades. Beaucoup pensent que le malheureux boycott qu’ils subissent est dû à cet homme sous influence du prince héritier des Emirats arabes Unis.
Trêve de discours, il faut commencer le travail, la journée avance vite…