Un propos de Tamim bin Hamad al Thani assez habituel et sans grandes convictions.
Le point remarquable, la critique du boycott du Qatar
Après les traditionnels remerciements et salutations, l’émir a prononcé un discours où il a mis en valeur le respect du droit international. Le lien avec le boycott du Qatar a été rapidement fait et de rappeler que ce qui ne tue pas rend plus fort, tel est le cas de son pays. Cet acte d’hostilité, sans fondement a renforcé les liens entre qataris, affirme l‘émir. Il rappelle la quasi paralyse , induite par ce boycott, du fonctionnement du CCG.
Ensuite l’émir s’est livré au traditionnel tour des pays du Moyen Orient comme : la Palestine, la Syrie, le Yémen, l‘Irak et la Lybie rappelant chaque fois la position qatarienne.
Il rappelait sa vision du terrorisme, notamment le combat contre les causes. Il indiquait aussi que le Qatar dénonce toute forme de terrorisme et contribue à la lutte contre son financement.
Enfin, en parlant des nouvelles technologies du numériques, il a abordé le sujet de la cyber sécurité, le piratage de QNA et le devoir des instances internationales de règlementer, car un pays peut être déstabilisé par un vol ou la transformation de données en direction du public.
Ce 25 septembre 2018, l’émir du Qatar, du haut de la tribune des Nations Unies, invite les organismes internationaux à s’installer au Qatar, comme l’OIT l’a fait en octobre 2017, afin de faire avancer, encore plus vite, les droits du travail et les droits de l’homme.
Un discours traditionnel, peut être que l’émir a mesuré l’importance de ces propos dans ce type d’instance !