Une nouvelle loi en date du 4 septembre 2018 devrait permettre à une grande majorité des travailleurs expatriés au Qatar de pouvoir quitter le territoire sans aucun accord préalable mettant fin à l’EXIT PERMIT.
La Kafala est toujours en vigueur au Qatar mais pour combien de temps ?
La publication au journal officiel de la loi du 4 septembre 2018 permettant aux travailleurs expatriés de quitter le Qatar sans accord préalable est attendue avec le plus grand intérêt.
L’OIT, (Organisation Internationale du Travail) se félicite de cette avancée qui contribuera à mettre fin pour la plupart des travailleurs au Qatar à l’Exit Permit, soit l’obligation d’avoir l’accord de l’employeur et de l’administration pour quitter ce pays.
Un décret doit préciser pour environ 5 % des travailleurs expatriés l’obligation de disposer d’un accord avant tout départ du Qatar. En outre les employés de maison, non assujettis au code du travail ne sont pas couverts par la loi du 4 septembre 2018.
Il sera plus que jamais nécessaire que l’employeur ne retienne pas les passeports des travailleurs, car sans ce document ils ne pourront pas quitter le territoire qatarien. Or, l’interdiction pour l’employeur de retenir ce document officiel ne s’applique toujours pas pour tous les expatriés résidents au Qatar.
Encore un effet d’illusion qui est en réalité un non-événement puisque non plannifié. Les médias et l’OIT vont encore se gausser d’actions inexistantes.
En outre, est-ce que la liberté n’est pas un droit pour tous les citoyens du monde comme cité dans Article 13 de la Déclaration universelle des droits de l’homme: « Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays. »
On plébiscite donc ce pays pour son éventuelle intention de stopper la violation d’un droit de l’homme. Cela ne changerait de toutes manières rien a la kafala carcérale; il suffit que l’immigration bloque la sortie du territoire sur demande du fait de l’émir…