The Wall Street Journal publie ce jour un long document qui montre comment le Qatar procède pour peser sur les décisions du président américain Donald Trump.
Le Qatar se donne des moyens pour augmenter son pouvoir de lobbying aux USA.
Un chiffre en dit long sur ce qui se passe aux USA de la part du Qatar pour augmenter son pouvoir de lobbying. Les autorités qataries sont passées d’un budget de 4,2 millions de dollars à 16,3 millions de dollars entre 2016 et 2017. L’objectif était clair, influencer l’entourage ou les personnalités qui pèsent sur Donald Trump, le président américain, pour que celui-ci ait une autre image du Qatar.
Après un an de travail acharné et quelques voyages au Qatar, l’équipe de lobbyistes chargés de cette mission peut s’estimer satisfaite car Trump a un discours sur le Qatar, bien plus mesuré.
Chacun s’attend à un travail contraire de la part des boycotteurs du Qatar qui une fois de plus baillent aux corneilles, incapables de profiter de l’avantage qu’ils avaient. On se rappelle que Trump avait déclaré au début du boycott partiel du Qatar que ce pays était un financier du terrorisme international.
Le Qatar fait son « job » de partout dans le monde, employant parfois des lobbyistes ou agissant plus directement comme en France. On se rappelle du livre de Christian Chesnot et Georges Malbrunot, « Nos très chers émirs. »
Le Qatar peut-il dormir sur ses lauriers avec un individu comme Donald Trump ? Certainement pas ! Les lobbyistes américains n’ont pas fini de se remplir les poches.