Dommage que ces exportations soient des produits dérivés des hydrocarbures, à lire les journalistes qatariens on pourrait imaginer une forte activité totalement indépendante des hydrocarbures, évidemment cela n’est qu’un mirage !
Il faudra attendre la fin de l’année 2018 pour voir l’impact du boycott partiel du Qatar
Le Sultanat d’Oman joue la carte qatarienne à fond, ses importations depuis le Qatar de produits manufacturés ou de services, hors hydrocarbures ont représenté pour juin 2018 un montant de 581.2 millions de QAR sur un total mensuel de 1,65 milliards de QAR soit 35,1%.
Les exportations hors hydrocarbures du Qatar sur le premier semestre 2018 sont en forte hausse. Elles étaient en 2017, sur la même période, de 8.06 milliards de QAR alors que pour cette année elles sont de 11.5 milliards de QAR. Le boycott partiel du Qatar, les hydrocarbures ne sont pas touchées, ayant démarré le 5 juin 2017, il est hasardeux de faire des comparaisons entre le premier semestre 2017 et 2018 en indiquant le peu d’impact de ce boycott sur l’économie qatarie comme le font les autorités qatariennes.
Au-delà d’Oman classé premier importateur de produits qataris, notons les Pays Bas classé second avec 236.6 millions de QAR et la Turquie classé troisième avec 151.8 millions de QAR. Ces trois pays représentent pour le mois de juin près de 60 % des importations hors hydrocarbures du Qatar.
Dommage que ces exportations soient des produits dérivés des hydrocarbures, à lire les journalistes qatariens on pourrait imaginer une forte activité totalement indépendante des hydrocarbures évidemment cela n’est qu’un mirage !