Le président américain Trump, pour une fois, mène un bon combat, en exigeant la libération du pasteur Andrew Brunson accusé injustement d’avoir indirectement participé au « putsch de juillet 2016 contre Erdogan. » L’émir du Qatar pourrait jouer un rôle de médiateur.
Une affaire qui pourrait coûter cher à la Turquie
Depuis le « putsch de juillet 2016 contre Erdogan» celui-ci n’a de cesse de poursuivre celui qu’il accuse de l’avoir fomenté, le prédicateur d’origine turque Fethullah Güllen. M. Güllen nie toute implication dans un putsch qui laisse pantois plus d’un observateur, tant il a été conduit en dépit du bon sens et qui a servi surtout à Erdogan pour éliminer tous ses opposants.
N’arrivant pas à obtenir l’extradition de Fethullah Güllen depuis les Etats Unis où il réside voilà plusieurs décennies, le président turc a fait emprisonner le pasteur américain Andrew Brunson, depuis 20 ans en Turquie, afin de l’utiliser comme monnaie d’échange. Les charges contre Brunson n’étant pas très crédibles, nombreux américains ont demandé au président Trump de ne pas livrer Fethullah Güllen à Erdogan et d’exiger la libération du pasteur Andrew Brunson.
Le président américain Trump pour une fois mène un bon combat, en exigeant la libération du pasteur Andrew Brunson accusé injustement d’avoir indirectement participé au « putsch de juillet 2016 contre Erdogan. »
La Turquie a beaucoup à perdre dans cette histoire car la tension monte entre les deux présidents et comme Trump est capable du pire, tout peut arriver.
Le Qatar et en particulier son émir, proche du président turc, pourrait jouer un rôle pour essayer d’apaiser la situation mais cela implique que le pasteur Andrew Brunson soit rapidement libéré et qu’Erdogan avale son chapeau. Ceci est une autre histoire.