Toujours aussi prospère, la vente de visas illicites est un fléau pour le Qatar. L’OIT qui a désormais un bureau fixe à Doha n’a rien entrepris sur ce sujet.
Une économie souterraine qui profite à quelques uns
Malgré l’amnistie de 2004 et de fin 2016, plusieurs dizaines de milliers d’étrangers résident au Qatar en toute illégalité. Pour être amnistié il fallait avoir des documents périmés or dans de nombreux cas les documents n’existaient plus.
Une économie parallèle s’est développée rendant la vente illicite de visas financièrement intéressante. Certes, quelques vendeurs tombent, notamment grâce à des agents infiltrés. Le tribunal de Doha vient de condamner à la prison plusieurs personnes ainsi qu’à des amendes et des expulsions après avoir purgés leur peine, mais le Qatar reste encore un lieu d’attraction où le banditisme se développe.
Parfois, les enfants d’expatriés au Qatar en âge de travailler n’ont pas d’autre choix que de frauder pour rester prés de leurs parents. On pourrait aussi parler des employés de maison, souvent des femmes, qui ne supportant plus les sévices s’enfuient de chez leur employeur et se retrouvent la proie de cette économie sombre du Qatar.
Les autorités qatariennes n’ont à ce jour aucune volonté de mettre fin à ce trafic. Pour asphyxier ce banditisme ils pourraient étendre l‘amnistie à toute personne n’ayant pas commis de crime de sang, avec ou sans papier périmés. Probablement, ceci doit bénéficier à quelques personnages importants qui comptent bien continuer à s’enrichir du malheur d’autrui.
Le comble, l’OIT qui a désormais un bureau fixe à Doha n’a rien entrepris sur ce sujet couvrant ainsi ce système parallèle illégal.