Le jour du dépassement au Qatar se situe au 9 février et pendant ce temps-là ce pays ne cesse de communiquer sur le développement durable. Au-delà des mots, souvent les actes ne suivent pas comme pour les conditions de travail des travailleurs étrangers.
Ne pas se faire piéger par le chant des sirènes du Qatar
En lisant la presse ce matin, un média vantait les atouts de la capitale du Qatar, Doha. C’est avant tout la partie culturelle qui était mis en avant, balayant la chaleur, la pollution et le manque d’âme d’une ville en éternelle construction. Très régulièrement le Qatar se paie des pages de publicité, pour embellir son image, rares sont les médias qui résistent à l’appât du gain.
Pourtant, le Qatar est un pays où le jour de « dépassement » est parmi les pires au monde puisqu’il arrive le 9 février et pendant ce temps-là ce pays ne cesse de communiquer sur le développement durable. Au-delà des mots, souvent les actes ne suivent pas.
Plusieurs organismes internationaux se sont fait piéger par le chant des sirènes du Qatar. Le dernier en date est l’OIT qui depuis plusieurs mois a installé un bureau à Doha. Un financement déguisé de cette organisation internationale du travail pour couvrir les détestables conditions des travailleurs étrangers au Qatar qui n’évoluent pas vraiment. Une honte pour les dirigeants de cette organisation internationale qui fut jadis l’espoir de beaucoup de travailleurs dans le monde.
Le Qatar est un pays excessif et dangereux sous bien des aspects, comme le démontre l’attribution de la Coupe du monde de football 2022. Le Qatar est un pays qui compte 300 000 qataris, à peine une grande cité européenne en grande partie dans un désert torride. Une honte pour la FIFA qui s’est fait envouter par le chant des sirènes qatariennes.
Combien de temps encore les autorités du Qatar pourront ainsi duper le monde ?