Après les milliers de vaches pour assurer son indépendance laitière, voilà que le Qatar va construire, selon Reuters, une raffinerie de sucre.
Le Boycott partiel et la Coupe du Monde 2022 obligent le Qatar à agir
Les qatariens supportent difficilement le boycott partiel de l’Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis et Egypte. Une situation incompréhensible qui a surtout comme effet de diviser de nombreuses familles, séparées par des frontières infranchissables.
Au niveau économique, ce boycott partiel a un coût non négligeable, après les milliers de vaches pour assurer son indépendance laitière, voilà que le Qatar va construire, selon Reuters, une raffinerie de sucre. Il est clair que le changement de fournisseurs en juin 2017, dans l’urgence, a pesé sur l’économie qatarie.
Toutefois, le budget 2018 ne devrait pas voir le déficit prévu s’envoler, car l’augmentation du prix du baril de pétrole compense les désagréments du boycott partiel. Le secteur le plus touché par le boycott est l’aviation civile. Le Premier ministre du Qatar, cheikh Abdullah bin Nasser bin Khalifa al-Thani est venu récemment apporter son soutien à l’Autorité de l’aviation civile et s’assurer qu’elle suivait bien le plan stratégique du secteur, une Vision à 2030.