Antonio Panzeri est-il mandaté par le parlement européen pour s’immiscer dans le conflit entre états du Golfe ?
Le Qatar et les droits de l’homme
Le journal The Peninsula rapporte des propos qu’il fait tenir au président de la sous-commission des droits de l’Homme du Parlement européen, Antonio Panzeri. Celui-ci se félicite des avancées positives en matière de droits humains au Qatar, sans toutefois préciser quelles sont ces avancées.
Le député italien est-il mandaté pour tenir ce type de propos qui ne repos sur rien de concret, oubliant le sort fait aux dizaines de milliers d’employés de maison qui n’ont aucun statut à ce jour, aux milliers de prisonniers qui croupissent en prison souvent sans un véritable respect des procédures de défense ? Oser à partir d’un accord entre le Qatar et l’OIT prétendre que tout va dans le bon sens, c’est vraiment se moquer de ces gens qui souffrent au Qatar.
Plus incroyable, l’Europe prend parti dans le conflit entre états du Golfe
Depuis le 5 juin 2017, l’Arabie saoudite, le Bahreïn, les Emirats arabes unis et l’Egypte exercent des fortes pressions sur le Qatar en formalisant plusieurs demandes touchant au quotidien de ce pays, comme le financement du terrorisme, l’utilisation d’un média comme al Jazeera ou encore la présence d’une base militaire supplémentaire sur le sol qatari…
Un boycott partiel a été mise en place par ces quatre pays afin de faire entendre raison au Qatar, qui réfute l’ensemble des demandes de ses voisins. Le boycott a eu des conséquences sur les mouvements de populations entre ces différents pays.
Le média qatari fait tenir des propos assez surprenant à Antonio Panzeri. En effet, celui-ci prend position pour le Qatar contre le quartet des boycotteurs. Si tout cela s’avère exact, car il peut s’agir aussi d’une manipulation journalistique, on peut s’interroger pour savoir si le président de la sous-commission des droits de l’Homme du Parlement européen, Antonio Panzeri, avait bien le mandat du Parlement Européen pour se positionner de la sorte ? Il est évident que les quatre pays l’Arabie saoudite, le Bahreïn, les Emirats arabes unis et l’Egypte doit être interloqués par les propos qui auraient été tenus par Antonio Panzeri.
Ce qui est certain, ce type d’intervention ne fait pas avancer la solution d’un pouce car elle ressemble fort à une caricature.