Le Qatar continue de s’endetter mais n’éprouve aucune difficulté à emprunter.
La finance fait toujours confiance au Qatar
Si l‘économie hors hydrocarbures qatarienne fait du surplace, le prix du baril de pétrole qui tourne autour des 70 dollars permet d’espérer des ressources bien supérieures à ce qui était prévu dans le budget 2018 pour le Qatar.
La prochaine visite du FMI au Qatar pour analyser son économie devrait confirmer le ralentissement de l’économie hors hydrocarbures et la place importante des ressources issues du gaz, du pétrole et des produits dérivés.
Si pour l’avenir du Qatar cette situation est dangereuse, dans l’immédiat les préteurs savent qu’ils seront remboursés car le déficit sera probablement moindre que ce qui était prévu.
Le seul danger pour l’équilibre générale des comptes du Qatar provient encore une fois de la part de son émir Tamim bin Hamad al Thani qui surarme son pays bien au-delà du raisonnable. Il dépense des sommes considérables pour acheter des armes alors qu’il a sur son territoire une base américaine et désormais de plus en plus de militaires turcs qui s’y installent.