Dimanche 15 avril 2018, en Arabie saoudite, se tient le 29e sommet de la Ligue arabe, il n’est pas prévu de parler de la crise au sein du Conseil de Coopération du Golfe du moins officiellement. Pendant se temps là, l’économie du Qatar hors hydrocarbures ne va pas bien.
Le quartet maintient sa position contre le Qatar
Trump a beau dire que l’émir du Qatar est son ami et c’est un gentleman, cela ne suffit pas à réparer les dégâts qu’il a occasionné début juin 2017, lorsqu’il affirmait que le Qatar finançait le terrorisme international. Les pays arabes en conflit avec le Qatar maintiennent leur position de boycott partiel, car les autorités qatariennes n’ont ébauché aucun compromis afin de rassurer leurs voisins.
Quant à la Ligue arabe qui tient son 29e sommet dimanche 15 avril 2018, en Arabie saoudite, elle compte bien ne pas prendre parti dans ce drame « fraternel » et rappelle que la solution doit être trouvée entre les belligérants.
Toutefois, plusieurs pays comme le Maroc ou l’Algérie qui pèsent au sein de ce sommet feront leur possible pour établir des passerelles officieusement entre les pays du Conseil de Coopération du Golfe.
Pour le Qatar, la situation est toujours difficile économiquement malgré la propagande officielle du gouvernement. Des indicateurs comme la baisse des loyers ou le nombre d’appartements vides à The Pearl sont certainement plus significatif que les âneries rapportées par deux français dans le média Les Echos, il y a quelques jours, où ils affirmaient que tout allait bien au Qatar.
Certes, le gaz et le pétrole coulent à flot au Qatar mais le reste de l’économie ne va pas bien. Alors que le Qatar affirmait vouloir devenir autonome par rapport aux hydrocarbures, elles n’ont jamais autant pesé dans ce pays.