L’émir du Qatar en première ligne pour la malchance de son pays

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Tout en essayant de faire la conquête des américains, l’émir du Qatar choisit le futur entraineur du PSG et pilote le rapprochement avec le sultanat d’Oman.

Par malheur, tout passe par l’émir du Qatar

Alors que hier il s’affichait avec Mattis, le Secrétaire à la défense américaine, ce matin les journaux qataris mettent en avant une photo de l’émir du Qatar souriant aux côtés du président américain Donald Trump.
Comme d’habitude des annonces ont précédé cette rencontre, l’achat de missiles, la signature de plusieurs Boeing et d’autres babioles, tout cela pour désarmer les velléités de Trump envers le Qatar. Tamim bin Hamad al Thani est-il assez naïf pour croire que le grand « bluffeur » américain a changé en quelques mois, lui qui disait que le Qatar et son dirigeant finançaient le terrorisme international ?

Tout en étant aux USA, l’émir du Qatar a un œil sur ce qui se passe au Paris Saint Germain, son club de football. Passant au-dessus de son directeur sportif et du président de pacotille du club, Nasser al Khelaifi, l’émir aurait choisi le futur entraineur du club. La prudence veut que tant que le contrat n’est pas signé et officiellement publié, l’émir et capable de changer d’avis. Le dirigeant qatari a le « chic » de se mettre dans les ennuis et souvent d’y entrainer les autres.


Ainsi, il pilote un rapprochement particulièrement visible avec le sultanat d’Oman. L’Arabie saoudite, le Bahreïn et les Emirats arabes unis qui boycottent le Qatar réfléchissent au moyen de rompre cette idylle intéressée entre le Qatar et Oman. Les omanais finiront par se mettre à dos les autres pays du Golfe à force de trop en faire avec le Qatar. Ils devraient méditer ce qui est arrivé à la France qui s’est alignée sur la position du Qatar en Syrie, depuis les français sont devenus insignifiants sur ce dossier et pour reprendre pied s’apprêtent à faire « un grand n’importe quoi ».


L’émir du Qatar est arrivé au pouvoir en juin 2013, nous ferons dans les semaines à venir un point sur les grands secteurs du pays montrant ainsi que si Tamim bin Hamad al Thani est sur tous les dossiers c’est souvent pour la malchance de son pays.