Quand un pays est dirigé par la volonté d’un seul homme tout peut arriver, le meilleur comme le pire.
Le danger du dirigeant unique
Le Qatar n’est pas à l’abri d’un jugement erroné de son dirigeant, l’émir du Qatar. Si avant juin 2013, trois personnes dirigeaient ce pays, l’émir Hamad, sa femme scheika Moza et le premier ministre HBJ, depuis ce n’est plus le cas. Tout passe par un homme, Tamim bin Hamad al Thani, l’émir du Qatar.
La presse sportive indique que c’est l’émir du Qatar qui aurait choisi le nouvel entraineur du PSG, pouvait-il en être autrement ? Au Qatar tout passe par la décision de Tamim bin Hamad al Thani dirigeant de ce pays, tant l’investissement pour la construction d’un port dans l’ile de Suakin au Soudan où sont installés des turcs, le paiement de l’acompte pour douze Rafales supplémentaires, la visite de l’ambassadeur du Qatar en France en Bretagne ou le choix d’un nouvel entraineur au PSG…
Le Qatar aurait donc un homme omniscient à sa tête, un dirigeant unique capable du meilleur comme du pire. Si le choix d’un nouvel entraineur au PSG n’est que d’une conséquence limitée, la création d’un port supplémentaire le long du Canal de Suez montre que Doha et Ankara chassent en « meute » et contribuent à déstabiliser une région de l’Afrique qui a déjà beaucoup de mal à trouver un équilibre.