Le blocus partiel du Qatar occasionne des dégâts financiers pour Qatar Airways sur l’exercice du premier avril 2017 au 31 mars 2018.
Al Baker pourrait solliciter son actionnaire pour maintenir ses objectifs
Alors que le FMI indique que le blocus partiel du Qatar par l’Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis et Egypte, a peu d’impact sur l’économie qatarienne, voilà que le PDG de Qatar Airways affirme le contraire pour son entreprise.
Si pour l’exercice comptable du 1er avril 2016 au 31 mars 2017, Qatar Airways avait annoncé 541 millions de dollars de bénéfices, la situation pour l’année en cours, qui se termine au 31 mars 2018, sera bien différente pour la compagnie qatarienne qui vient d’indiquer qu’il y aurait une perte importante. Le PDG du groupe Qatar Airways annonce même, sans donner de délais, que pour tenir le plan discuté avec son actionnaire, il sera probablement contraint de le solliciter pour amener un apport financier supplémentaire.
Depuis la crise initiée le 5 juin 2017 par les voisins du Qatar, Qatar Airways a perdu l’accès à 18 villes en Arabie Saoudite, aux Emirats Arabes Unis, en Egypte et au Bahreïn et doit faire un détour pour éviter ces pays, ce qui produit des frais considérables.
Quand « les idiots du village» se félicitent du peu d’impact du boycott partiel sur l’économie qatarienne, ils oublient que dans la réalité certaines entreprises du Qatar risquent d’être déstabilisées si cela devait durer.