Celui qui réduit à néant l’autorité de Nasser al Khelaifi, le président du Paris Saint Germain, est bien son « ami » et financier du club parisien, Tamim bin Hamad al Thani, émir du Qatar.
Un émir qui se prenait pour un président de club de football
Chacun se souvient des péripéties liées au licenciement de Laurent Blanc alors que son contrat venait d’être renouvelé. Au-delà du coût, cet épisode montrât que Nasser al Khelaifi était certes président sur le papier mais surtout aux ordres de son ami l’émir du Qatar, capable en quelques heures de mettre par terre toute stratégie élaborée pendant des mois.
On peut aussi se rappeler l’affaire Hatem Ben Arfa qui tombât en disgrâce à cause d’une parole mal comprise par l’émir en visite au Camp des Loges.
Ou encore des sommes très importantes investies pour décrocher la Coupe de la Ligue des Champions sans préserver d’une blessure quelqu’un comme Neymar. Il en est de même en ce moment pour le prochain entraîneur qui remplacera Unai Emery.
Le président du PSG Nasser Al Khelaifi, 7 ans plus tard, doit toujours subir les caprices de son émir, ami et spécialiste du football international Tamim bin Hamad al Thani, dirigeant du Qatar. Nonobstant le fait que le président du PSG passe pour une marionnette, on peut s’interroger si l’émir du Qatar n’a pas autre chose à faire que gérer au quotidien le Paris Saint Germain ?
A vouloir impliquer autant le Qatar dans la gestion du club parisien, en cas d’échec, comme contre le REAL Madrid, c’est bien le Qatar tout entier qui est la risée de l’Europe et du monde du football.