Le Centre arabe de recherche et de science politique (ACRPS) vient au secours du Qatar mais avec 10 mois de retard.
Le Qatar distille des messages via ses amis et ses filiales
Ici ou là, les amis du Qatar montent au créneau pour faire passer des messages soit par la presse soit par des études ou rapports. C’est le cas du Centre arabe de recherche et de science politique (ACRPS) qui affirme dans une étude que les américains ne laisseront pas faire une intervention militaire au Qatar. L’ACRPS se réveille 274 jours après le début du boycott partiel du Qatar par l’Arabie saoudite, le Bahreïn, les Emirats arabes unis et l’Egypte, pour enfoncer des portes ouvertes. Si une action militaire devait se produire , elle aurait eu lieu dans les 48 heures après la mise en place du boycott partiel.
Il faut juste rappeler que si la crise est survenue dans le Golfe, alors qu’aucun élément nouveau n’avait eu lieu début 2017, c’est que le président américain a donné son feu vert pour qu’elle ait lieu. Le message envoyé par l’ACRPS vient donc après la bataille et participe plutôt à compliquer une situation que le Qatar exploite à souhait.
Quant à nous faire croire que le Centre arabe de recherche et de science politique situé à Al-Tarfa Street, Wadi Al Banat Al-Dayaen, Doha est un organisme indépendant, c’est vraiment prendre les lecteurs pour des « benêts ». Cela nous rappelle la problématique des droits de l’homme au Qatar qui est dans les mains de la police.
D’ailleurs, si on prend au mot ce que dit cet organisme, que les américains assurent une protection fiable, alors pourquoi diable l’émir s’est mis sous protection turque ?