Dernière possibilité pour le Paris Saint Germain le 6 mars 2018, s’il échoue à vaincre le REAL Madrid et continuer dans la compétition de la LDC, l’émir du Qatar pourrait bien confier la suite à un de ses proches.
La déception de l’émir du Qatar concernant le PSG pourrait être lourde de conséquences
Tamim bin Hamad al Thani, l’émir du Qatar s’est engagé personnellement à soutenir le président du Paris Saint Germain, Nasser Al Khelaifi et son équipe le PSG. Ce qu’il attend de cette saison 2017 – 2018 c’est une participation au stade ultime de la compétition de la Ligue des Champions. L’échec de hier soir peut être en partie imputé à l’arbitrage mais avant tout au manque d’engagement d’une partie de l’équipe parisienne. Le choix de dernière minute de ne pas faire jouer le capitaine Thiago Silva montre à quel point Unai Emery est sous pression, ceci rappelle le choix de Laurent Blanc de tenter le tout pour le tout avec son 3-5-2.
La déception de l’émir du Qatar concernant le PSG peut être lourde de conséquences, en effet, en interne à Doha, les conservateurs ne comprennent pas cet engagement de leur émir dans une futilité sportive aux accents mercantiles. Dernière chance pour le Paris Saint Germain le 6 mars 2018, s’il échoue à vaincre le REAL Madrid, l’émir du Qatar pourrait bien confier la suite à un de ses proches.
Ceci ne veut pas dire la fin du PSG mais probablement la diminution drastique des moyens engagés et une restructuration dans le staff dirigeant du club parisien ainsi que la vente de plusieurs joueurs.
Le sport prend une place importante au Qatar en contradiction avec les valeurs religieuses de ce pays. Le spirituel disparait pour laisser place à l’économique et même l’émir du Qatar ne peut pas faire ce qu’il veut dans le contexte de la crise du Golfe. La manœuvre effectuée par l’émir conduisant à un hyper nationalisme qatarien peut à tout moment imploser et l’affaiblir et peser sur ses choix non partagés par une grande partie de la population du Qatar.