L’attitude paternelle de Nasser al Khelaifi envers le mercenaire Neymar est pour le moins surprenante. Le président du Paris Saint Germain a déjà oublié les difficultés qui ont découlé de son comportement avec Zlatan.
Il y a des adolescents qui vous font tourner en bourrique
Un expert récemment indiquait qu’à notre époque l’adolescence se termine parfois très tard. Est-ce le cas de Neymar ? Le prestigieux joueur de football brésilien, idole du PSG, a surpris lorsqu’il a empêché Cavani de tirer un penalty qui lui aurait permis de battre le record de Zlatan. Des sifflets ont été entendus, par un public médusé par la scène. Neymar démontrait là une attitude que l’on trouve parfois chez des adolescents qui croient que tout leur est dû. Cavani qui a beaucoup servi le PSG, a un instant cru revoir Zlatan dans ses œuvres. Il a en privé exprimé son incompréhension et n’a pas fait de scandale sur le terrain.
Si Unai Emery a essayé de calmer le jeu pour gommer le malaise naissant au sein de son équipe, le président du club parisien n’a pas eu cette sagesse. Il a lancé des grandes manœuvres pour que son joueur préféré du moment, Neymar, ne soit pas pris en grippe par une partie des spectateurs du Parc des Princes. Ainsi, il a envoyé un de ses émissaires pour demandes à la partie des ULTRAS qui lui sont fidèles de soutenir Neymar. Lors du match des 16es de finale de la Coupe de France, match auquel Neymar n’avait pas daigné assister, les ULTRAS fidèles au président du club parisien ont déplié une banderole où on pouvait lire «Siffler nos joueurs est à l’opposé de nos valeurs».
Un message tout aussi étonnant que l’attitude du président du Paris Saint Germain. Neymar n’est là que depuis quelques mois alors que Cavani mouille son maillot depuis des années. Cautionner l’attitude de Neymar, voire l’encourager indique bien que le mot « valeurs » n’a plus le même sens depuis qu’une partie des « Ultras » du PSG ont vendu leur âme au diable.
Force est de constater que Neymar a du mal à rompre le cordon familial pour prendre son envol, on peut s’interroger pour savoir s’il a terminé son adolescence. Le mercenaire a besoin de câlins et il joue sa comédie auprès du président du PSG, « retenez moi ou je m’en vais ».
Papa Nasser, n’a pas fini de s’en voir, car Il y a des adolescents qui vous font tourner en bourrique. Quant à Cavani, il croyait s’être débarrassé de « l’égoïsme Zlatanesque, » voilà qu’il retombe sur « l’égoïsme cauchemardesque » de Neymar.