Le président turc Erdogan connaît les américains et les occidentaux car il les fréquente au sein de l’Otan, il sait qu’au-delà des mises en gardes, ils ne feront rien pour sauver les Kurdes d’Afrin et sa région.
Le droit de tuer les Kurdes de Syrie mais avec retenue
Au quatrième jour de l’invasion de la Syrie par les turcs on peut considérer qu’Afrin, l’enclave tenue par les Kurdes depuis 2012 est condamnée car isolée des autres enclaves kurdes.
Non seulement le président turc, Erdogan, sait la bienveillance russe et iranienne qui ne se heurteront pas aux armées turques, mais en plus il a reçu le droit de tuer les kurdes d’Afrin pourvu qu’il le fasse avec « retenue ». Une trahison de plus de la part des occidentaux et en particulier des américains dont la réputation n’est plus à faire dans cette partie du monde.
Les kurdes de Syrie ont la mémoire longue, Il y aura un prix à payer pour ceux qui ont trahi. Malgré la guerre des mots entre le régime syrien et les kurdes des Forces démocratiques syriennes (FDS), fin d’année 2017, il n’y a pas un énorme passif en cours. Bachar el Assad pourrait bien trouver un autre allié car c’est bien tout ce qu’il reste aux milices kurdes au sein des Forces démocratiques syriennes (FDS) pour éviter un carnage. Le régime syrien a le choix, soutenir les kurdes ou se retrouver avec les milices de l’ASL qui veulent sa tête et qui sont le bras armé de l’axe Ankara – Doha – et les naïfs occidentaux.
La Syrie, lieu de tous les retournements possibles et de toutes les trahisons.