On ne peut qu’être choqué du rapport 2018 de HUMAN RIGHTS WATCH sur l’affaire de l’inaccessibilité du journal libre Doha News.
Kenneth Roth, Directeur exécutif de HRW proche du Qatar
A la lecture du rapport 2018 de HUMAN RIGHTS WATCH concernant le Qatar, on voit clairement que cette organisation, après l’OIT, s’est rangée du côté des autorités du Qatar au détriment des citoyens.
Alors qu’une polémique fin 2016 dénonçait la fermeture de Doha News au public qatarien, donc à sa mort programmée par les autorités qatariennes, ce qui devait arriver arriva. Doha News fut vendu car ne pouvant plus être lue localement.
Le ton libre de ce média, qui était une référence au Qatar, dérangeait les plus hautes autorités du pays qui voulaient raréfier l’information pour mieux manipuler la population, qatarie et expatriés.
Malgré un ton très collaboratif de la nouvelle direction de Doha News, avec très peu d’articles, ce média n’est toujours pas disponible pour les qatariens. La nouvelle direction de Doha News, le regrette, en ne sachant plus à quel saint se vouer.
Or, nous apprenons dans le rapport 2018 de HUMAN RIGHTS WATCH que Doha News est débloquée au niveau local, ce qui est un mensonge inacceptable de la part d’une organisation comme HRW. D’autres erreurs ou mensonges se sont glissé dans ce document dont nous aurons à parler prochainement.
Doit-on être étonné par cette attitude ? Il y a quelques mois, une polémique avait porté sur les liens entre le Qatar et Kenneth Roth, Directeur exécutif de HRW, considéré trop proche du Qatar, voici un élément supplémentaire qui montre malheureusement que le Qatar non seulement est opposé à la liberté de la presse, mais en outre il influence une organisation internationale comme HUMAN RIGHTS WATCH.