Les embrouilles continuent entre les Emirats arabes unis et le Qatar, pendant ce temps-là, l’émir rend visite à Erdogan et il a une conversation avec Trump.
Les grands de ce monde se préoccupent peu de leurs populations
Voilà 225 jours qu’une crise sans précédent est ouverte entre l’Arabie saoudite, le Bahreïn, les Emirats arabes unis et l’Egypte contre le Qatar. Ceci explique les embrouilles d’un niveau infantile entre les Emirats arabes unis et le Qatar sur une sombre histoire de couloirs aériens. Cette crise ne peut trouver de solution car chacun campe sur ses positions, ceci démontre que ces pays sont incapables de se dépasser pour rassurer leurs populations.
L’émir Tamim bin Hamad al Thani se rend pour la nième fois en Turquie pour voir son plus fidèle soutien, le sultan Erdogan. Il veut aussi s’assurer que celui-ci est bien en voie de respecter le phénoménal retour en arrière en matière politique et religieux demandé par la Confrérie des frères musulmans, en supprimant la laïcité en Turquie et en mettant fin à la sécularisation.
Enfin, l’émir a discuté téléphoniquement avec le président américain, Donald Trump. Les différentes agences de presses ont indiqué que Trump félicitait le Qatar pour son engagement contre le terrorisme. Peu importe la réalité de la profondeur de cette information, ce qui compte c’est que le Qatar rééquilibre sa relation avec Trump. En même temps le PDG de Boeing rencontrait le Premier ministre du Qatar, il n’est pas impossible qu’une annonce d’achats de Boeing vienne contrebalancer l’annonce faite par Airbus avec la Chine. Tout ceci n’est qu’effet d’annonce, il faudra voir quelle sera la réalité.
La crise continue dans les pays du Golfe au détriment des populations, Trump a contribué à déstabiliser cette région dans l’intérêt suprême des entreprises américaines. Lorsque le citron sera bien pressé, il passera à une autre région du monde.