Le développement du secteur hors hydrocarbures se heurte à l’augmentation de la production du gaz, du pétrole et de la pétrochimie.
Les hydrocarbures resteront le point fort des revenus du Qatar
D’ici 2024 le Qatar produira 100 millions de tonnes par an de GNL, il sera au même niveau probablement que l’Australie sur ce segment de marché. En matière de pétrole le développement du champ offshore de Bul Hanine devrait lui permettre d’augmenter sa production. Enfin, une nouvelle usine de produits pétrochimiques devrait voir le jour en 2023, produisant 1, 6 millions de tonnes supplémentaire par an.
Alors que les autorités qatariennes poussent à la croissance du secteur hors hydrocarbures pour être moins dépendant, la besogne va s’avérer compliquée car elle se heurte à l’augmentation de la production du gaz, du pétrole et de la pétrochimie.
Le Qatar par ses dépenses excessives notamment en armement et en politique étrangère est contraint de revenir sur ses objectifs. Il est possible que le secteur des hydrocarbures redevienne le point fort des revenus du Qatar, annulant des années d’efforts pendant lesquelles on a crié haut et fort que les hydrocarbures pesaient trop dans le budget du Qatar. Ceci remet en cause la crédibilité même du premier personnage de l’Etat du Qatar, l’émir. Comment le dirigeant qatari pourra demander à sa population un engagement dans le secteur privé pour être moins dépendant des hydrocarbures lorsqu’en même temps il augmente leur production ?