La confiance entre le Qatar et ses voisins ne se décrète pas, ce n‘est pas avec les tribunaux que cette crise prendre fin.
Les moulins à paroles sont de sortie…
L’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Bahreïn et l’Egypte indiquent depuis quelques semaines que la crise dans le Golfe persique durera tant que le Qatar ne fera pas quelques concessions pour restaurer la confiance entre les deux parties.
Or, depuis les premières semaines du conflit, qui oppose le quartet au Qatar, ce pays a choisi l’option juridique au lieu d’un accord politique. Depuis quelques heures, les responsables des affaires étrangères qatariennes gesticulent en indiquant notamment que ce boycott ressemble fort à une « guerre économique ».
Les mots ont un sens et les qatariens sont particulièrement « imprudents » de parler de guerre, car cette option mis de côté par le quartet, peut à tout moment revenir au-devant de la scène. Quant au boycott, il est actuellement partiel, car ni les hydrocarbures, élément vital du Qatar, ni les autres exportations ou importations ne font l’objet d’un blocage par d’autres voies que celles habituellement utilisées par le Qatar. Chacun s’est adapté à la situation et le Qatar ne cesse de clamer haut et fort qu’il a été peu impacté par ce boycott.
Reste le point de la circulation des personnes qui occasionne de nombreuses souffrances notamment pour les familles séparées. Les deux parties, incapables de restaurer la confiance sont responsables de la situation. La confiance entre le Qatar et ses voisins ne se décrète pas, les deux camps doivent faire des concessions pour restaurer le vivre ensemble sur le même territoire.