Le président américain n’accepte pas que le Qatar aide les palestiniens et en particulier le Hamas, alors qu’il veut faire bouger un des plus vieux conflits au monde.
La stratégie à haut risque de Trump
Le président américain Donad Trump veut faire bouger le dossier israélo – palestinien. On commence à connaître sa méthode, invectives, menaces et action. Après avoir provoqué un tollé mondial pour sa décision de déplacer à Jérusalem son ambassade, le voilà en train de menacer la Palestine de lui couper ses moyens financiers directs et indirects, de l’ordre de 600 millions de dollars par an.
Il veut asphyxier le camp palestinien dans son ensemble pour l’obliger à négocier avec Israël. Il sait aussi que la partie sera complexe, car des financements externes arrivent notamment par des pays comme le Qatar qui réserve l’essentiel des moyens au Hamas et à Gaza.
Trump est l’étincelle qui a rendu possible la crise du 5 juin 2017 entre l’Arabie saoudite, le Bahreïn, les Emirats arabes unis et l’Egypte contre le Qatar. Un avertissement à ce pays pour qu’il cesse de financer des organismes considérés par les USA comme extrémistes ou terroristes. Certes ce n’est pas la seule raison qui a engendré la crise dans le Golfe persique mais elle fait partie du « paquet » des reproches attribués au Qatar.
Comme Trump pousse ses pions beaucoup plus loin dans le conflit israélo – palestinien, il va indiquer clairement au Qatar, qu’en cas d’aide non autorisée aux Palestiniens et en particulier au Hamas, il n’empêchera pas les 4 pays qui souhaitent en découdre avec lui d’intervenir sur son sol. Personne n’est assez idiot pour croire que dans la nuit du 4 au 5 juin 2017, ce sont les 150 militaires turcs qui ont empêché la destitution de l’émir du Qatar, Tamim bin Hamad al Thani.
Trump a le chic de mettre ses « alliés » en difficultés. En théorie, le Qatar est bien sous couverture militaire américaine mais à choisir entre Israël et le Qatar, Trump n’hésitera pas.