Les entrepreneurs au Qatar prennent le risque de finir en prison pour de nombreuses années, tout est en place pour plumer les étrangers.
L’industrie du chèque sans provision au Qatar est florissante
Comment prendre possession d’une entreprise pour un sponsor qatarien. C’est très simple, il suffit de quelques chèques sans provisions pour que le dirigeant de l’entreprise finisse en prison et le sponsor récupère tout et en plus les marchés correspondant.
Alors qu’il n’a rien mis dans l’entreprise, bien souvent, le sponsor qatarien possède 51 % des parts et comme pour le français Jean Pierre Marongiu, il demande à l‘autre actionnaire, un étranger, quelques années plus tard, lorsque l’entreprise marche bien, de lui laisser la société moyennant un Riyal qatari symbolique. Et comme l’entrepreneur étranger refuse, la suite on la connait. Jonathan Nash, ancien PDG de Top House au Qatar émet des chèques qui comme par hasard ne sont pas honorés par la banque, en général le sponsor a vidé les comptes. Jonathan écope pour 37 ans de prison pour chèques sans provisions. L’entreprise est liquidée discretement, le sponsor récupère les quelques biens qu’il reste et les marchés. Il a auparavant créé une entreprise sur le même créneau qui prend la suite sans difficulté. La formule consacrée est : tout bénéfices pour le sponsor ».
La famille Jonathan Nash, comme celle de Marongiu essaie de faire sortir de prison celui qui est totalement innocent, mais au Qatar la justice est totalement inféodée au pouvoir qui directement ou indirectement fait partie des « pilleurs d’entreprises ». Sans une intervention politique, Jonathan Nash restera longtemps en prison. Une possible grâce sera espérée par la famille, encore faut-il que son ambassade à Doha ne se retourne pas contre lui comme pour Marongiu.
Vous rêvez de faire des affaires au Qatar ? Ne dites surtout pas que personne ne vous avait parlé des pilleurs d’entreprises au Qatar. Oui, oui, l’industrie du chèque sans provision se porte bien au Qatar.