Al Jazeera Paris participe au voyage de Macron en Algérie et au Qatar

Al jazeera

Ayach Derradji est un journaliste algérien responsable du bureau Al Jazeera à Paris, malgré les relations tumultueuses entre l’Algérie et la chaine pour qui il travaille, il a réussi à faire partie des journalistes accompagnant Macron dans son périple.

Paris, Alger, Doha, Paris

Depuis les années 2000 les relations entre Al Jazeera et les autorités algériennes sont tendues et malgré des efforts de part et d’autre  elles ne sont toujours pas au beau fixe. Pourtant l’émir du Qatar n’oublie pas l’Algérie en particulier dans ses investissements et voyages.

Le média « lexpressiondz.com » rappelle l’historique de ces difficultés et confirme l’information que nous avions à savoir qu’Ayach Derradji accompagnait Macron dans son périple, Paris, Alger, Doha, Paris.

Macron aime jouer avec le feu, en particulier en Algérie, mais il devait bien cela aux qatariens. Notons aussi que la venue d’Ayache Derradji à Alger n’a pas été refusée. Peut-on pour autant estimer que les relations entre Al Jazeera et l’Algérie vont s’améliorer ? Ceci n’est pas certain.

Quel avenir pour Al Jazeera ?

Al Jazzera techniquement  est une chaîne de grande valeur, mais sa ligne éditoriale la conduit inexorablement à sa perte. Les actionnaires qatariens portent la responsabilité de cet échec. Ils n’ont pas hésité à sacrifier un personnel dévoué pour des objectifs inaccessibles. Faire d’Al Jazeera une télévision de propagande plutôt que d’information montre à quel point ses dirigeants vivent en dehors de la réalité.

A moins de devenir aveugle et muette, c’est un peu ce qui s’est passé à Alger, Al Jazeera ne changera pas avec ses actionnaires actuels. Le Moyen Orient et le Nord Afrique avait besoin d’une télévision engagée mais indépendante. Ce ne sont certainement pas les chaines de télévisions saoudiennes et émiratis qui feront mieux qu’Al Jazeera. Avec la disparition possible d’Al Jazeera, ou l’effondrement de son audience, liée à son actionnaire, le dernier vent de liberté retombe. Le royaume des ténèbres se frotte les mains, ce qu’il pensait impossible arrivera tôt ou tard. Al Jazeera se meure, que les dirigeants qatariens aient au moins le courage de la vendre à un japonais ou à un australien, le personnel mérite au moins ça.