En choisissant de collaborer avec le Qatar en matière de droit du travail, l’OIT doit passer aux actes. Nous lui confions un second dossier, les travailleurs tunisiens au Qatar avec des contrats bidon.
Environ 5 000 travailleurs tunisiens au Qatar avec des contrats imaginaires
Que se passe- t-il avec les travailleurs tunisiens qui seraient plusieurs milliers à résider au Qatar dans des situations précaires et sans travail ? Que y- a- t-il de vrai dans cette information ?
On croyait le problème des officines de recrutement réglé au Qatar et voilà qu’apparemment, en ce qui concerne plusieurs milliers de tunisiens, cela ne serait pas le cas. Si cette information est vérifiée, c’est une honte et il faut rechercher les coupables, car la crédibilité de la Tunisie et du Qatar sont en jeu. Au moment où plus d’une centaine de patrons tunisiens démarchent les qataris pour développer les relations entre les deux pays, il ne faudrait qu’une embrouille de taille vienne, une fois encore, ternir les relations entre les deux pays.
Voilà un dossier que l’OIT qui a choisi de collaborer avec le Qatar en matière de gestion des ressources humaines, doit traiter de toute urgence. Après les travailleurs guinéens qui souhaitent rentre chez eux, voici les tunisiens qui se retrouvent avec des contrats non fondés. En quelques jours, l’OIT hérite de deux dossiers urgents à traiter.