Une délégation de l’Assemblée Nationale française devrait se rendre au Qatar suite à la crise dans le Golfe persique.
Le Qatar veut impliquer la France
Quelles sont les conséquences du boycott partiel que subit le Qatar de la part du quartet composé par l’Arabie saoudite, le Bahreïn, les Emirats arabes unis et l’Egypte ? Une délégation de l’Assemblée Nationale française devrait se rendre au Qatar suite à la crise dans le Golfe persique. C’est ce qu’a annoncé Ali bin Smaïkh al Marri, le président du Comité national des droits de l’homme (CNDH).
La France a déjà envoyé un émissaire spécial, Bertrand Besancenot ancien ambassadeur de France au Qatar et en Arabie saoudite, pour tenter d’asseoir autour de la même table le quartet des boycotteurs avec les autorités qatariennes.
Chacun se souvient du communiqué rendu public le 15 septembre 2017, la France par la voix d’Emmanuel Macron disant « Le Président de la République a demandé que les mesures d’embargo affectant les populations du Qatar, en particulier les familles et les étudiants, soient levées le plus rapidement possible. »
Et aussi du 13 septembre 2017, où la Jean Bart est arrivée au Qatar à port Hamad pour participer à des manœuvres navales et exercices militaires conjoints entre le Qatar et la France.
Tout porte à croire que le Qatar veut impliquer la France dans cette crise. A à force on va finir par se mettre à dos les boycotteurs ou faire des concessions de taille, comme le soutien que Macron vient d’apporter à l’Egypte en fermant les yeux sur les droits de l’homme dans ce pays.