Si les responsables gouvernementaux des pays concernés par la crise dans le Golfe s’évertuent à dédramatiser la situation, dans la vie réelle, certaines populations comme les étudiants souffrent des dispositions mise en place.
La réalité heurte les jeunes touchés par la crise dans le Golfe
Au moment où les pays du Golfe s’ouvrent à la mondialisation, le blocus imposé au Qatar par l’Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis et Egypte parait particulièrement difficile à accepter pour les jeunes qatariens.
Selon un organisme qatarien, se sont plus de 13 000 personnes qui ont été directement touchées par le blocus. Ces personnes avaient l‘habitude de traverser régulièrement les frontières entre les états du Golfe. Beaucoup d’entre eux considéraient le marché des pays membres du Conseil de Coopération du Golfe, l’Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Qatar, Koweït et Oman, comme un marché familier, en tous cas dont ils pensaient connaître les codes.
Or la politique est venue remettre en cause d’une manière brutale ce qui paraissait une évidence. Des familles ont été ainsi séparées et des étudiants ont dû rentrer dans leurs pays et renoncer à leurs études.
Plus le temps passe, plus les traces laissées entre ces jeunes de pays en conflit mettront du temps à se résorber. Le fait pour le Qatar de dire que ce boycott partiel est illégal et pour les boycotteurs qu’ils ne sont pas en sécurité aux côtés du Qatar, montre à quel point, les dirigeants de ces pays ont peu conscience des dégâts qu’ils produisent à l’encontre de leurs populations.
Si pour l’instant les jeunes de chaque pays soutiennent leurs responsables gouvernementaux, l’heure arrivera où ils demanderont des comptes, pour l’incapacité à leur permettre de travailler et voyager dans des pays, considérés il y a peu encore, comme des pays frères.