Nous connaissons enfin les deux finalistes parmi lesquelles sera choisi le directeur général de l’UNESCO. La française Audrey Azoulay a été préférée à l’égyptienne pour affronter le Qatar. Un 5e tour est prévu ce jour, si l’un des candidats obtient 30 voix il sera élu.
L’UNESCO dans la tourmente
En grande difficulté financière pour non-paiement des cotisations de fonctionnement et trop politisé, ce qui a valu le départ d’Israël et des USA, celle ou celui qui aura en charge de remplacer la Bulgare Irina Bokova, directeur général de l’UNESCO, aura fort à faire.
La française Audrey Azoulay va donc affronter le grand favori, le qatarien Hamad bin Abdoulaziz Al-Kawari qui a dépensé une fortune dans une très longue et coûteuse campagne pour accéder à cette place.
La désignation du directeur général interviendra le 10 novembre, par l’approbation de la conférence générale des 195 États membres qui auront à trancher entre les deux candidats, la française Audrey Azoulay et le qatarien Hamad bin Abdoulaziz Al-Kawari.
Il est probable que si le Qatar venait à gagner, une partie des pays arabes pourraient quitter à leur tour cette institution onusienne ou ne plus la financer. On ne peut que s’interroger sur la survie de l’UNESCO dans ce cas-là. L’entêtement du Qatar à vouloir truster les responsabilités au niveau mondial devient maladif. Comment un minuscule petit pays de 300 000 habitants peut autant être dans la démesure ? Voici un des éléments clés qui explique la crise actuelle dans le Golfe persique.
Ce soir le 5e tour a eu lieu et Audrey Azoulay est élue. Elle sera confirmée le 10 novembre 2017.