Alors que le Qatar est dans son 126 jour de boycott partiel, la vie continue mais l’ambiance n’est plus la même.
Le Qatar conquérant a pris du plomb dans l’aile
Les fanfaronnades habituelles du Qatar suffiront-elles à faire croire que tout va bien ? Une des forces des qatariens est qu’ils croient aux histoires qu’ils ne cessent d’inventer et qui parfois se retournent contre leur pays. Faire croire que le boycott n’affecte pas le Qatar rend incompréhensible leur démarche d’y vouloir mettre fin.
Il y a toujours autant de bruit dans une Doha en construction perpétuelle, mais ce boycott a cassé l’ambiance surtout que les autorités et en particulier son émir n’a rien vu venir. En attendant, malgré la crise qui frappe le Qatar son activité économique reste dynamique. Le ministère de l’Économie et du Commerce a indiqué qu’il avait été créé 1015 entreprises pour 212 clôturées.
De nombreux lecteurs me demandent si on peut faire confiance aux chiffres publiés ? Il faut se rappeler que le FMI, depuis plusieurs années surveille l’économie du Qatar et n’hésite pas à taper sur leurs doigts s’ils jouent un peu trop avec les chiffres. L’astuce utilisée par le Qatar est de ne pas publier quand les chiffres leurs sont défavorables comme par exemple le nombre d’accidents du travail et leurs causes ou le chiffre précis de la population des qatariens.
Dans son livre « Qatar vérités interdites – Un émirat au bord de l’implosion, » Emmanuel Ravazi cite un proverbe arabe « La vie est une ruse. Quiconque rusera, vivra ». Les qataris sont-ils si rusés ? L’avenir nous le dira !