Les autorités qatariennes indiquent « Nos projets se déroulent comme prévu, l’impact du boycott est limité sur les travaux touchant la Coupe du monde de football 2022. » Peut-on croire le Qatar ?
La Qatar s’est adapté à la situation
Le Qatar en plus de son boycott subit une attaque en règle concernant la préparation de la Coupe du monde 2022.
Dans son livre sur le Qatar, Emmanuel Razavi annonce que rien ne sera prêt à temps à cause de l’incompétence des qataris qui supervisent les travaux. Plusieurs médias dont le Figaro, évoquent un rapport confidentiel du cabinet Cornerstone Global qui lui fait référence au boycott subi par le Qatar, ceci augmenterait sérieusement le risque de la tenue de la Coupe du monde 2022 au Qatar. Enfin alors que le Qatar avait beaucoup communiqué sur la fin de la kafala, remplacé par un contrat de travail classique, plusieurs organisations internationales des droits de l’homme demandent au Qatar de mettre fin au mauvais traitement des expatriés travaillant notamment sur les chantiers de la Coupe du monde 2022.
Ces attaques ont conduit le secrétaire général du Qatar World Cup Hassan Al Thawadi à s’exprimer. Il devait déclarer « Nos projets se déroulent comme prévu, l’impact du boycott est limité sur les travaux touchant la Coupe du monde de football 2022.»
Peut-on croire le Qatar ? Si le Qatar n’est pas excellent sur le quotidien, il l’est lorsqu’il est en crise. C’est le fruit de notre observation depuis la création de notre site. Si le boycott ne se durcit pas, il est fort probable que les travaux concernant les stades et les infrastructures soient terminés à l’heure. Les attaques contre le Qatar qui ne sont pas le fruit du hasard, reposent souvent sur des hypothèses plus que sur des faits. Il reste encore 5 ans avant la Coupe du monde 2022, la publication d’un relevé de fin de travaux régulier devrait permettre de faire baisser cette pression en cours.