Un article paru dans Forbes est particulièrement intéressant à lire, le journaliste pose la question, pourquoi Trump devrait-il se presser pour secourir le Qatar ? Ne vaut- il pas mieux que ce pays touche le fond pour pouvoir négocier son sauvetage ?
Le Qatar sera contraint de négocier
Trump a d’énormes défauts et commet d’immenses maladresses, mais il connaît les secrets de la négociation. Il y a une quinzaine, il disait « la crise dans le Golfe sera résolue rapidement.» Il recevait ce jour-là l’émir du Qatar et voulait lui faire plaisir, sur la photo l’émir Tamim bin Hamad al Thani sourit.
Un article paru dans Forbes est particulièrement intéressant à lire, le journaliste pose la question, pourquoi Trump devrait-il se presser pour secourir le Qatar ? Ne vaut- il pas mieux que ce pays touche le fond pour pouvoir négocier son sauvetage ?
Trump pense que le Qatar sera obligé de négocier et apporter des réponses aux craintes de ses voisins et boycotteurs. Rex Tillerson le Secrétaire d’état aux affaires étrangères des USA, ami du Qatar, a bien compris le jeu de Trump et ne manque pas de montrer son incompréhension et son agacement. Mais le maître du paquebot US c’est Trump et personne d’autre. Or, Trump n’a pas changé d’avis sur le Qatar, malgré l’accord signé sur la lutte contre le financement du terrorisme.
La réalité qatarienne est bien plus complexe que les propos lénifiants de ses dirigeants et cela Trump le sait. Ce que le président américain énonce comme « rapidement » peut durer encore de nombreux mois. Lorsqu’il jugera le temps venu, il sauvera, peut-être, le Qatar de l’inexorable noyade, mais à quel prix pour les qataris ?