Hier en Turquie, ce matin en Allemagne, cet après-midi à Paris, pour sa première sortie depuis trois mois, l’émir du Qatar ne ménage pas son temps pour rattraper le retard. Le pire pour lui c’est de rester cloîtré dans son pays.
L’émir du Qatar est sorti de son piège doré
Gardez le contact avec les grands de ce monde est sans doute la meilleure façon de renforcer son pays. Or, il a fallu 100 jours pour que Tamim bin Hamad al Thani se décide à sortir de son piège doré et qu’il redonne une vie diplomatique au plus haut niveau à son pays. Il sait depuis hier, mais il s’en doutait fortement, que son opposition politique qui s’est réunie à Londres ne représente que quelques individus qui n’ont aucune influence ni au Qatar, ni au niveau international.
Hier en Turquie, ce matin en Allemagne, cet après-midi à Paris, pour sa première sortie depuis trois mois, l’émir du Qatar ne ménage pas son temps pour son retard diplomatique.
La rencontre avec Erodgan a permis de clarifier plusieurs stratégies suivant les évènements à venir. Il est à noter que deux autres personnes se trouvaient aussi à Ankara, le ministre des affaires étrangères français Jean Yves Le Drian et le Premier ministre koweïtien, Jaber al-Moubarak al-Ahmad al-Sabah. On peut dire qu’un mini-sommet s’est tenu à Ankara entre la Turquie, le Qatar, la France et le Koweït médiateur dans la crise du Golfe.
Ce périple de l’émir du Qatar va donc continuer ce vendredi 15 septembre, car l’émir vient d’arriver à Berlin pour rencontrer Angela Merkel et cet après-midi il rencontre le président français Emmanuel Macron.
Ce premier voyage de l’émir a pour objet de préparer sa présence la semaine prochaine à la 72e session de l’assemblée générale de l’ONU, où son discours sera très attendu. Il sera à quelques mètres des pays qui boycottent le Qatar à savoir l’Arabie saoudite, le Bahreïn, les Emirats arabes unis et l’Egypte. Une semaine cruciale pour les deux parties prenantes de la pire crise dans le Golfe persique.