Pour l’agence de notation Moody’s la crise dans le Golfe a assez duré, s’il elle venait à continuer elle affecterait négativement tous les pays de ce territoire.
L’économie repose en partie sur la confiance
Depuis le 5 juin 2017, l’Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis et l’Egypte ont entrepris un boycott partiel du Qatar. Si le Qatar a du injecter plusieurs dizaines de milliards dans son économie, les autres pays concernés par cette crise ont aussi à déplorer des conséquences négatives sur leur économie, mais surtout, une méfiance s’installe de la part du reste de la planète envers ce territoire.
Les premiers à partir ont été les investisseurs « volatiles » qui dès le premier vent mauvais quittent le navire. D’autres, plus calmement entreprennent de quitter le Golfe, car la tension qui ne cesse de monter peut déboucher sur un conflit militaire.
Pour l’agence de notation Moody’s la crise dans le Golfe a assez duré, s’il elle venait à continuer elle affecterait négativement tous les pays de ce territoire. Un avertissement qui ne restera pas lettre morte et qui aura de lourdes conséquences pour le crédit de plusieurs de ces pays dont le Bahreïn et le Qatar.