La nomination de Jean Martial Ribes comme directeur de la Communication du PSG est la première mauvaise nouvelle du règne de Nasser al Khelaifi saison 2.
La Calife à la place du Calife
La participation au comité directeur du PSG de Jean Martial Ribes qui vient d’être officialisé directeur de la Communication du club parisien, montre que le président Nasser al Khelaifi a besoin de soutien face à l’encadrement technique et administratif. Le président du Paris Saint Germain a une pression considérable de la part de Doha. Il est désormais contraint à des résultats au niveau européen dans les meilleurs délais.
L’émir du Qatar a mis tout son poids pour que des sommes considérables soient engagées. Au-delà du pied de nez aux boycotteurs du Qatar, cette décision qui ressemble à une fuite en avant, tombe mal, au moment où l’émir demande aux qatariens des efforts tant au niveau économique qu’au niveau social. Certes, au niveau financier les arrivées de Neymar et celle de Mbappé seront amorties dans le temps, surtout si le PSG termine en tête de la Champions League. Sur fond, certains qataris trouve qu’investir autant d’argent dans une activité comme le football est contre nature pour des personnes qui se réclament du wahhabisme.
La difficulté qui se pose avec la nomination de Jean Martial Ribes, c’est qu’en l’absence de président, il se prenne pour le Calife et mette son nez dans la gestion technique et administrative du Paris Saint Germain. Or, si en matière de communication il a quelques qualités, en ce qui concerne le football, le passé récent montre qu’il est une bille.
Nasser ferait bien de cadrer dès le départ ce brave homme, car il est capable de faire battre des montagnes. Nasser joue sa dernière carte, il sait pertinemment que pendant ce temps-là, au Qatar, le frère de l’émir, Joaan al Thani devient l’homme incontournable pour toutes les activités sportives.
Affaire à suivre…