A deux semaines de la rentrée scolaire ce n’est pas encore la cohue dans les magasins à Doha, ceux qui sont partis à l’étranger commencent à revenir avec une petite angoisse, que va devenir ce pays ?
Les convaincus et ceux qui le sont moins
Si pour les qataris la seule solution qui s’impose est de ne pas déserter, pour les expatriés la question du retour au Qatar peut se poser. La plus part d’entre eux va revenir mais avec une petite angoisse.
D’ailleurs certains expatriés ont été priés de prolonger leurs vacances, sans qu’une date bien précise soit donnée pour leur retour, et surtout sans solde. Pour l’instant ils ne sont que quelques milliers. Certaines familles préfèreront inscrire leurs enfants dans le pays d’origine devant cette incertitude.
Des familles qataries séparées par le boycott ont pu se reconstituer, le temps des vacances à l’étranger. Un moment de bonheur ensemble, mais chacun va retourner dans son pays avec l’interdiction de se voir, la bêtise des hommes n’a pas de limites, elle atteint son comble dans le Golfe persique.
Pour tous ceux qui rentrent et qui ont des enfants, le retour doit s’effectuer avant le 10 septembre, jour de rentrée des classes dans de nombreux établissements au Qatar. La question qui vient à la bouche des mamans qui préparent cette rentrée est de savoir si l’inflation touchant de nombreux produits va aussi se répercuter sur les fournitures scolaires ? A deux semaines de la rentrée scolaire, ce n’est pas encore la cohue dans les magasins à Doha, chacun retarde le moment du retour, comme pour suspendre le temps. Il règne à Doha une étonnante tranquillité qui cache de nombreuses souffrances. Il faudra toute l’énergie des dirigeants de ce pays pour faire disparaître ce mal vivre qui peut prendre de l’ampleur.