Le Qatar espérait sans doute plus de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale, cet organisme qui dépend des Nations unies prend garde à ne pas politiser ses décisions en intervenant dans la crise dans le Golfe persique.
L’OACI considère que le conflit dans le Golfe est de nature politique
Le Qatar avait déposé plainte à la suite du boycott notamment aérien de la part de l’Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis et Egypte. Le Qatar avait saisi, l’Organisation de l’aviation civile internationale, une organisation internationale qui dépend des Nations unies dont le rôle est de participer à l’élaboration des normes qui permettent la standardisation du transport aéronautique international.
Si dans un premier temps, dans un esprit de conciliation, l’OACI avait invité les initiateurs de la crise débutée le 5 juin 2017 à rouvrir leur espace aérien, elle vient d’indiquer, qu’après s’être assuré que des couloirs d’urgences avaient été mis en place, en faveur du Qatar, elle n’entendait pas prendre position, plus amplement, pour l’une ou l’autre des parties dans cette crise.
Le Qatar avait mis en avant, l’Organisation des Nations Unies pour jouer un rôle d’intermédiaire dans cette crise, croyant probablement avoir une certaine influence. Or, force est de constater que l’OACI, comme l’ONU, prend garde à ne pas politiser le débat car son rôle de médiateur n’aurait plus de raison d’être.
Les boycotteurs avancent une certaine crainte dans le survol de leur pays par Qatar Airways, la compagnie du Qatar. La judiciarisation par le Qatar de cette crise dans le Golfe n’est pas la bonne solution. Le compromis à trouver avec ses voisins sera politique ou ne sera pas. En attendant le boycott continue !