La visite à Doha du ministre algérien des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel est importante au moment où la crise du Golfe s’installe dans la durée.
La politique étrangère de l’Algérie se décide à Alger
Au moment où le Qatar affronte un troisième mois de crise avec l’Arabie saoudite, le Bahreïn, les Emirats arabes unis et l’Egypte, la venue à Doha du ministre algérien des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, revêt encore plus d’importance que d’habitude.
Au-delà de l’analyse des dossiers politiques du moment qui ne manquent pas tant au Moyen Orient que dans le monde, les deux ministres des affaires étrangères parleront sans doute aussi des possibilités de créer des liens économiques plus forts entre le Qatar et l’Algérie. Ce qui a été fait avec les aciers de Bellara pourrait bien servir de modèle pour les deux pays notamment en matière de sécurité alimentaire et industrielle.
Cette visite politique, sur instruction du président, Abdelaziz Bouteflika, montre bien que la politique étrangère de l’Algérie se décide à Alger et non pas à Riyad où ailleurs.