Deux sujets dans le prolongement de la crise du 5 juin 2017, si d’un côté les américains prennent des distances avec les saoudiens dans l’affaire du Qatar, il y a un « personnage » qui aimerait bien peser un peu plus dans le Golfe, Erdogan.
Trump s’en lave les mains pendant qu’Erdogan y trempe les siennes
Malgré les apparences, la crise entre le Qatar et ses boycotteurs est loin d’être résolue.
1 – La crise dans le Golfe devrait durer mais sans les américains
Si pour les USA le travail législatif et pratique du Qatar pour combattre le financement du terrorisme est satisfaisant, pour les saoudiens, comme cela était une excuse, l’essentiel est à venir. Le Qatar doit aligner sa politique étrangère sur l’Arabie saoudite. Pour les saoudiens il ne peut y avoir plusieurs leaders au sein du CCG et plus largement dans le camp sunnite.
2 – Le voyage d’Erdogan dans le Golfe est à la limite de la provocation
En choisissant d’une manière formelle son camp et en vivifiant l’axe Ankara – Doha, le président turc ne peut plus être un médiateur. Plus grave, combien de temps encore les saoudiens supporteront la vision « sunnite politique » d’Erdogan ?