Un battement d’ailes à Doha peut-il provoquer une tornade à Riyad ?
Effet papillon
L’erreur stratégique de Trump au Qatar a mis en valeur Erdogan 1er sultan d’un nouvel empire ottoman en construction. Alors que la base turque au Qatar semblait être une hérésie, elle devient maintenant une nécessité, tant les américains, nouvelle version, ne sont plus fiables. Malgré les efforts du Secrétaire d’Etat Tillerson et du ministre de la Défense Mattis, le mal est fait.
L’émir du Qatar, Tamim bin Hamad al Thani est déjà passé à l’étape d’après, la base turque sera bien plus importante qu’il avait prévu initialement et si, d’une manière ou d’une autre il peut se débarrasser des américains il le fera sans hésiter. L’avenir se conjugue avec la Turquie, l’Iran, la Russie, la Chine pas avec les américains. Quel gâchis Monsieur Trump !
Alors que la crise du 5 juin 2017 dans le Golfe persique prend une nouvelle tournure, moins pessimiste, il faut souhaiter que le voyage d’Erdogan dans le Golfe, les 23 et 24 juillet ne vienne pas compromettre cette nouvelle tendance. Il ne faudrait pas que les saoudiens pensent, « qu’un battement d’ailes à Doha puisse provoquer une tornade à Riyad. »