Cette crise qui frappe le Qatar et les autres pays du Golfe fait tomber de nombreux masques et confirme bien souvent ce que chacun avait pu percevoir, l’emploi de la propagande comme seule vérité.
Golfe persique que le règne de la confusion vienne
Vous avez sans doute lu de nombreux articles sur la crise initiée le 5 juin 2017 dans le Golfe persique. Les boycotteurs, Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis et l’Egypte, contre le Qatar afin de justifier leur « acte », le boycott, ont chargé tant qu’ils pouvaient le Qatar. Les pires propos ont été tenus, par les médias de ces pays, contre le Qatar qui apparemment est responsable de « tous les maux de la terre ». Du coté qatari, les médias inféodés au pouvoir en place, ont fait un travail de défense et depuis quelques temps d’attaques, ne s’embarrassant pas souvent de la vérité. Tout cela, dirons-nous est de bonne guerre, mais à un moment ou à un autre il faudra bien revenir dans la réalité.
Le seul média qui essaie de faire un travail journalistique malgré de nombreuses difficultés est Doha News, média indépendant et courageux à qui on a quand même retaillé les ailes pour pouvoir diminuer son pouvoir de communication. Une des journalistes de ce média, une anglaise qui est désormais retournée dans son pays après avoir séjourné au Qatar, nous a informés des difficultés que Doha News avait encore pour éclairer la situation.
Il n’est pas étonnant qu’en pleine tempête, le Qatar qui ne connait pas une vie démocratique, continue à employer la propagande pour informer le peuple qatarien. C’est le lot des pays au pouvoir autoritaire, où la véritable information est souvent cachée au milieu de strates d’idioties parfois contradictoires. Vous remarquerez que les chefs d’états de ces pays comme l’Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis et Qatar ne s’expriment pas, ce qui leur permettra de dire qu’ils n’ont pas participé au règne de la confusion qui s’installe dans cette partie du monde.
Plus inquiétant, depuis quelques jours, des journaux internationaux participent à une information qui peut s’apparenter à de la propagande, comme le Washington Post ou La Tribune de Genève, on parle du piratage de QNA et du fiasco de la crise. On peut affirmer que beaucoup de médias profitent de cette crise dans le Golfe pour augmenter leur présence dans un paysage communicatif en évolution constante. Il ne serait pas étonnant que pour faire « le buzz », ils fassent pires que la propagande.
Enfin pour ceux qui suivent l’actualité du Qatar, ils se rappellent l’épopée des changements liés au droit du travail qatarien et son évolution. Alors que peu a changé le Qatar tartine ce peu pour faire croire qu’il a rejoint les grandes normes internationales. Cette crise qui frappe le Qatar et les autres pays du Golfe fait tomber de nombreux masques. Nous savions déjà que le Qatar était un spécialiste de la propagande, rejoint désormais par l’ensemble des pays du Conseil de la Coopération du Golfe. Quant à certains médias hors de ce périmètre, ils viennent d’être touchés à leur tour par cette étonnante maladie que d’aucuns appellent « la désinformation ». C’est ainsi que le règne de la confusion après avoir touché le Golfe persique, s’étend, sur la connaissance de la crise initiée le 5 juin 2017, au monde entier. Le problème avec la propagande c’est qu’il détruit totalement la véritable information et peut nous conduire globalement tous aux portes de l’Enfer.
Que le Seigneur nous vienne en aide !