Certains résidents qatariens, pendant 18 heures, n’ont pas pu utiliser leur ligne Vodafone Qatar, une erreur technique qui passe mal. Les autorités politiques du pays feraient bien de ne pas sous-estimer ce type de trouble de la vie publique.
Les utilisateurs de Vodafone Qatar n’acceptent plus les problèmes à répétition
Devenu un outil indispensable, le téléphone portable est un prolongement du corps humain pour beaucoup d’utilisateurs qui n’arrivent plus à vivre sans. Or ce qui s’est passé au Doha a été très mal vécu par les utilisateurs de Vodafone Qatar. La société invoque un problème technique lors d’une mise à jour du réseau. Même si cette raison est réelle, pour un utilisateur ordinaire ceci demeure inacceptable, car il se retrouve totalement abandonné et on peut parler d’un véritable stress, car il subit cette difficulté sans pouvoir y faire face.
En 2017, lorsqu’on s’appelle Vodafone, présent dans de nombreux pays dans le monde et souvent avec un service d’excellente qualité, une coupure de 18 heures du service rendu est inacceptable, en particulier au moment où le Qatar se trouve dans un tourbillon économico – diplomatique qui crée déjà un choc au sein de la population.
Il est urgentissime que Vodafone clarifie la situation technique dans le pays, a- t- il réellement tous les moyens pour pouvoir exécuter sa tâche correctement notamment dans l’utilisation des réseaux existants ? Dispose- t- il des moyens humains pour assurer un service de qualité après ses restructurations ? … De nombreuses questions sont en suspens et les pouvoirs publics qatariens ne peuvent plus ignorer à quel point ce qui peut paraître un problème anodin de la vie courante, occasionne d’importants dégâts sur les personnes. Certes l’Autorité de régulation doit faire son travail mais cette une affaire qui peut devenir « politique » et se retourner contre les dirigeants du pays.
Plusieurs entreprises nous signalent des difficultés en matière de commandes ou de paiements de factures.
Les grands troubles arrivent toujours à partir de petits éléments de la vie courante qui finissent par exaspérer les personnes qui désignent souvent à tort, les autorités du pays, comme premier responsable de la situation.