Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a parmi ses objectifs la lutte contre la pauvreté, or à Djibouti le taux de pauvreté est de 41 % environ, le taux d’extrême pauvreté de 23 % et le taux de chômage de 39 %.
Un programme préparé en vase clôt
A Djibouti en ce qui concerne le programme, les décisions sont prises de concert avec le gouvernement qui détermine les priorités dans le cadre d’un processus de dialogue et de consultation. Le processus de programmation se fait communément avec les agences onusiennes présentes à Djibouti. Les priorités retenues dans le cadre du programme de pays 2013-2017, approuvé par le Conseil d’ Administration du PNUD, ont été :
- la lutte contre la pauvreté et les Objectifs du Millénaire pour le développement
- la promotion de la bonne gouvernance.
Les questions relatives à l’équité du genre et à l’environnement sont traitées de manière transversale. Le Ministères des Affaires Etrangères et de la Coopération reste le principal partenaire du PNUD.
Présent dans quelque 170 pays et territoires, le PNUD est l’un des principaux organismes multilatéraux de développement contribuant à éradiquer la pauvreté et réduire les inégalités et l’exclusion. Des possibilités existent aujourd’hui d’éliminer l’extrême pauvreté, de stopper et d’inverser les inégalités grandissantes et d’offrir un accès universel aux services de base, afin de permettre à chacun de vivre au-dessus d’un seuil minimum de bien-être. Un nombre croissant de pays et de peuples évoluant vers un régime politique démocratique et les attentes du public trouvant de plus en plus d’écho, la liberté d’expression et de participation peut aujourd’hui prendre une ampleur sans précédent.
Au moment où s’arrêtent les décisions pour le prochain plan 2018 – 2022 à Djibouti peut-on parler de véritable concertation dans la détermination des objectifs ? Rien n’est moins certain puisque le travail se fait en vase clôt entre le gouvernement et le PNUD local.
Chacun se souvient qu’à Djibouti le taux de pauvreté est de 41 % environ, le taux d’extrême pauvreté de 23 % et le taux de chômage de 39 %, le travail à faire est immense. Le manque de réflexions en amont avec les corps intermédiaires, trop absents dans ce pays, laisse craindre une contre-performance sur la forme et le fond.
Nous aurons l’occasion prochainement de revenir sur ce sujet.