Si la situation n’était pas si grave, on pourrait en rire ! Le Qatar n’a jamais demandé un délai supplémentaire, il a rejeté des demandes impossibles à satisfaire pour l’essentiel et conçues dès le départ par les initiateurs de la crise comme telles.
La farce dramatique continue dans le Golfe
Ce matin à Doha on est perplexe ! Le Koweït annonce un délai supplémentaire de 48 heures pour que le Qatar réponde positivement aux 13 demandes effectuées par l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Bahreïn et l’Egypte. Or chacun sait que l’essentiel de ses demandes n’ont pas de réponses.
En outre le Qatar a déjà répondu par la négative et d’une manière formelle à ses adversaires. Le délai supplémentaire de 48 h accordé au Qatar par les saoudiens frôle le ridicule et se situe bien dans le cadre général de cette crise préparée en quelques jours après le feu vert du président américain, Donald Trump, lors de son séjour à Riyad.
Le Pacte Salman – Trump continue à se dérouler et malgré les efforts pédagogiques de l’Arabie saoudite, notamment par des vidéos sur Twitter, cette crise reste incompréhensible à partir des thèmes avancés, comme le financement du terrorisme et le rapprochement du Qatar avec l’Iran. Tout porte à croire que se sont bien des intérêts économiques divergents, comme la signature d’un accord de développement du champ gazier de South Pars qui sont la véritable raison de cette farce dramatique. Elle se déroule dans le Golfe arabo-persique mais devant un monde économique international abasourdi par tant de ridicule. Il faut dire que l’allié américain des saoudiens, Donald Trump, ne craint pas le burlesque, comme le prouve la récente vidéo qu’il a mis en ligne pour s’en prendre à CNN qui l’avait calomniait.
Des solutions existent pour ramener une certaine sérénité dans le Golfe et de nombreux investisseurs se demandent maintenant, si finalement le lieu le plus calme pour faire des affaires dans le Golfe n’est pas l’Iran.