Nous apprenions en début d’après-midi de ce premier juillet 2017, avant même que l’ultimatum fixé par les saoudiens et Cie soit terminé que le Qatar rejetait les 13 demandes qui lui étaient opposées.
L’impasse officialisée
Alors que le délai accordé au Qatar par les saoudiens et Cie se terminait le 3 juillet, le Qatar par la voix de l’incontournable ministre des Affaires étrangères le Cheikh Mohammed bin Abdulrahman al-Thani, a indiqué que son pays rejetait l’ensemble des 13 demandes qui lui étaient opposées, émanant de l’Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Bahreïn et Egypte. Il indiquait toutefois être ouvert au dialogue pour rassure ses voisins.
Voici donc l’impasse officialisée, le Qatar ne lâche rien et renvoie la balle dans le camp de ses adversaires. Quel sera la réponse des 4 pays ayant initiés cette crise qui a commencé depuis le 5 juin 2017 ?
Deux scenarii sont possibles :
- De nouvelles sanctions
- Ou une intervention militaire ciblée
Il est fort probable que de nouvelles sanctions viennent renforcer le blocus jusqu’à asphyxier le Qatar, obligeant celui-ci soit à répondre positivement ou à déclarer qu’il s’agit d’un évident acte de guerre avec les conséquences qui en découlent
La deuxième possibilité l’acte militaire, la cible est déjà désignée, en la personne de l’émir du Qatar. Les frappes pourraient aussi toucher le vice-émir du Qatar, le premier ministre et le père de l’émir du Qatar qui pourraient représenter un recours. Cet acte militaire qui pouvait surprendre en début de crise est maintenant préparé par les personnalités visées qui depuis plusieurs jours se sont mises à l’abri dans les nombreux PC que le Qatar compte.
Tout peut arriver à partir de ce soir faisant suite aux propos du ministre des Affaires étrangères le Cheikh Mohammed bin Abdulrahman al-Thani.