Les prisonniers chrétiens au Qatar sont exposés à un double danger, la radicalisation des surveillants et la cohabitation avec des prisonniers appartenant à Daesh. Une situation qui se dégrade et qui pourrait déboucher sur des actes criminels.
La Central Prison à Doha au bord de l’explosion
Depuis quelques semaines, la chaleur, le manque de nourriture et les incivilités se multiplient à la Central Prison où sont logés les personnes exerçant une peine de longue durée. La situation des prisonniers chrétiens devient intenable. Ils doivent faire face à une radicalisation d’une partie des surveillants et cohabiter avec des prisonniers appartenant à l’Organisation de l’état islamique (Daesh).
Nous avions fin juillet 2016 été avisé par plusieurs personnes qu’un attentat avait été déjoué par la police qatarienne qui avait emprisonné 17 djihadistes dont 4 qataris. Ces personnes arrêtées ont été déférées à Central Prison à Doha. Le Qatar n’a jamais confirmé cette information. Mais depuis plusieurs mois on assiste à une radicalisation d’une partie des surveillants et une augmentation des tensions envers les chrétiens, en particulier des français. La crise entre les pays du Golfe qui a démarré le 5 juin 2017 accentue les difficultés à Central Prison notamment au niveau nourriture.Il n’est plus possible que nos concitoyens restent en prison à Doha, ils doivent continuer leur peine en France avant que des drames aient lieu.
Information de dernière minute
Une certaine panique règne depuis la crise du 5 juin au sein des surveillants de prison à 99 % expatriés.